Inégalité et précarisation des étudiantEs linguistes par les livres et les manuels – Une problématique bien trop connue

Depuis le 7 octobre 2023, l’achat de livres en ligne est soumis à une taxe de livraison d’un minimum de 3 euros lorsque la commande est inférieure à 35 euros. Alors qu’une grande partie des étudiantEs sont dans l’obligation de commander leurs livres sur le web, cette taxe peut être pénalisante, notamment pour les plus précaires. En effet, bien que cette taxe ai pour objectif de favoriser l’achat au sein de librairies locales, tous et toutes les étudiants et étudiantes ne disposent pas forcément d’une librairie locale à proximité. De plus, les enseignantEs demandent généralement des éditions spécifiques dans les études linguistes.

Image de couverture de la publication Instagram du Communiqué de Presse

Ces éditions ne sont parfois trouvables que sur internet, voir dans d’autres pays.
Dans les Unités d’Enseignement de littérature (américaine, victorienne, britannique…) on demande généralement des éditions en VO (Version Originale) d’une édition très particulière permettant l’étude du livre.
Il est donc plus que nécessaire que les universités se saisissent de la problématique d’achat du matériel pédagogique et plus spécifiquement des manuels et livres pour les étudiantEs qui, comme l’a rappelé l’indicateur du coût de la rentrée de 2023 de la FNAEL, ne cesse d’augmenter.

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